Les enfants de la baleine – Abi Umeda

Il y a peu, j’ai terminé Les enfants de la baleine, manga de fantasy d’Abi Umeda, composé de 23 tomes (le dernier est sorti il y a quelques semaines). J’avais vu l’anime sur Netflix il y a quelques années, composé d’une seule saison, et qui ne m’avait pas convaincue : on sentait le potentiel, mais ça n’allait pas plus loin. Pour ça, il faut lire le manga, qui est bien meilleur.

Couverture Les enfants de la baleine, tome 01

Les enfants de la baleine se situe dans un monde particulier, où tout n’est que sable. La « Baleine de glaise », c’est le nom d’un vaisseau voguant sur la mer de sables, sans direction particulière, et abritant une civilisation ne connaissant rien du monde extérieur. Les enfants de la baleine, c’est donc avant tout la découverte d’une civilisation et de ses coutumes. 

Le personnage principal est d’ailleurs celui que l’on suit la majeure partie du manga ; il s’appelle Chakuro et est atteint d’hypergraphie : il ne peut s’empêcher d’écrire tout ce qui se passe. Il a donc hérité du rôle de scribe de la Baleine de glaise, et doit noter tout ce qui concerne son peuple. Chakuro est aussi un grand idéaliste et pacifiste, curieux et courageux. 

Un jour, il part, au sein d’un groupe sur une île croisée par hasard et y découvre une jeune fille seule, dépourvue d’émotions ; il l’appellera Lycos. C’est l’un des points centraux de toute l’histoire : les émotions sont-elles utiles ou sont-elles un frein pour l’humanité ? Faut-il les réprimer, les donner en offrande aux noûs, ces êtres qui permettent aux vaisseaux d’avancer, ou faut-il au contraire les célébrer ? Tous les points de vue sont explorés au fil de la série, et c’est un thème riche, et riche en émotions (héhé). 

C’est aussi un manga d’aventure, avec plusieurs arcs permettant aux habitants de la Baleine de glaise de découvrir le monde qui les entoure, mais aussi les mystères qui enveloppent leur propre existence. Je ne veux pas en dire trop, au risque de tout vous dévoiler, mais je pense que c’est un manga que l’on aura envie de relire, peut-être même plusieurs fois, pour vraiment en saisir toute la complexité.

Il y a également toute une panoplie de personnages, et chacun aura son ou ses préféré(s). Pour ma part, j’ai eu un coup de cœur pour Ohni très rapidement, pour son côté sombre, qui fait peur, son esprit solitaire. Je suis aussi tombée sous le charme du Caporal, de sa force et de sa résilience. J’ai, bien plus tard, réussi à apprécier le premier antagoniste de l’histoire, lors de flashbacks particulièrement émouvants.

Abi Umeda ne cherche jamais à juger ses personnages, et les fameux enfants de la baleine sont accueillants et emplis d’espoir pour l’humanité. Attention, certains passages ne sont pas faciles, et ne conviennent pas, à mon sens, aux enfants (ma bibliothèque a mis la série dans les mangas tous publics, mais je trouve que ce n’est pas forcément la meilleure option), mais globalement, c’est une série qui, bien qu’elle montre toute la cruauté du monde, reflétant ainsi le nôtre, fait resurgir l’espoir et l’amitié. 

Bref, je ne peux que vous conseiller la lecture des Enfants de la baleine, mais je vous déconseille l’anime, qui est trop superficiel et peut ne pas provoquer l’envie de donner sa chance au manga. 

Avez-vous lu ce manga ? 

À bientôt,

Kat

Laisser un commentaire

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer