Hiver Indien – Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini

Plusieurs fois tu as retenu mon attention, Hiver Indien. Plusieurs fois, j’ai lu ta quatrième de couverture. Plusieurs fois, je t’ai feuilleté. Puis, par une journée d’automne, j’ai décidé de te sortir de ton bac et de t’emporter chez moi. Et j’ai bien fait.

Couverture Hiver indien

Cher Hiver Indien, j’ai passé un très beau moment avec toi, et je sais déjà que je t’inviterai à nouveau chez moi. J’aime ton côté doux-amer. Manon, la jeune pianiste, m’a fait penser à moi, timide, manquant de confiance, effacée et rêvant à un mieux… mais quel mieux ? 

Puis elle rencontre la marraine de son père, Nadia, violoncelliste de renom, à la personnalité particulière, qui s’attache à elle, qui l’impressionne et la motive soudain. Nadia, ce personnage énigmatique mais qui développe une relation à sa protégée que tout le monde devrait connaître dans sa vie. Oui, tout le monde devrait avoir une Nadia dans sa vie. 

Hiver Indien, tu n’es pas parfait, mais je ne saurais te reprocher grand-chose, car j’ai eu un petit coup de cœur pour toi, vois-tu ? Ton titre est d’une justesse remarquable ; cet adjectif, « indien », que l’on utilise plutôt pour l’automne, ici associé à la saison suivante… Un hiver synonyme au départ de vide pour Manon, mais qui réchauffera son cœur par la suite. 

Et puis, tu m’as bouleversée, il faut le dire. Mes larmes ont failli couler. Je ne peux pas dire pourquoi, des gens me lisent, et je ne voudrais pas gâcher leur lecture. La musique qui unit les âmes et leur permet de communiquer, déjà rien que ça, ça peut bouleverser. J’aimerais tant que tu sois plus connu, Hiver Indien. Tu es un petit trésor qui ne doit pas rester caché. Malgré tes imperfections – on passe facilement par-dessus, ne t’en fais pas. 

Je connaissais déjà tes auteure et illustratrice, mais dans un registre plus « jeunesse », abordant tout de même des thèmes lourds, et je crois que je vais creuser leurs bibliographies ; il me tarde de découvrir ce qu’elles ont pondu d’autre. 

En attendant de te retrouver un jour, je te souhaite, Hiver Indien, d’être lu et de faire passer de doux moments à quelqu’un, en lui rappelant que l’amertume de la vie n’est pas forcément si mauvaise qu’on peut le croire.

Kat

Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini, Hiver Indien, Éditions Marabout (Marabulles), 2018, 144 pages.

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